27 décembre 2006

Revue de presse # 7

Je vous en avais donné un premier aperçu.

Un comparatif Rieju Tango 125 / Yamaha Tricker 250 (MOTO2 - n°202 - nov. 2006 - p.78 à 81).




RIEJU TANGO 125 vs YAMAHA TRICKER 250

DUO D’ACROBATES


A mi-chemin entre un trial et un vélo cross, la Yamaha Tricker 250 est destiné à un usage ludique plus qu'utilitaire. Déguisé en citadin, il séduit par sa facilité à se faufiler dans le trafic urbain, tout en offrant des facultés â descendre les marches ou à sauter d'un trottoir à l'autre. Esthétiquement très proche, le nouveau Tango 125 de Rieju, de par sa cylindrée cible une clientèle plus jeune, aussi bien d'habitués du deux-roues que de détenteurs du permis B.

Croiser ces machines en ville peut susciter le rire et l'étonnement des passants. Même les motards s'y prennent à deux fois pour confirmer que leurs yeux viennent de voir des trials homologués sur route! La tendance actuelle à la répression et le déploiement des radars favorise grandement la multiplication de ces "bestioles". Marre d'être concentré sur le compteur ou de repérer les points bleus au bout des avenues pour préserver son permis ? Le Tricker et le Tango jouent de leur faible puissance pour éviter le pire. Faciles, funs et pleines de charme, ces petites cylindrées vous accordent un peu de bon temps...

POIDS PLUME ET FITNESS
Ces motos sont dépourvues de tous les éléments utilitaires pour gagner en poids et en facilité. Pourtant, Yamaha n'a pas lésiné sur la finition du Tricker. La couleur noir mat qui recouvre le cadre double berceau, la fourche grand débattement et le bras oscillant reflètent un bel effet de qualité. Le réservoir orange de 6 litres joliment dessiné et frappé du diapason possède un bouchon d'essence à serrure. La selle bicolore placée à 790 mm laisse le pilote perplexe sur son confort, mais sa largeur promet d'accueillir convenablement le pilote. Le compteur, agréable à lire, rappelle celui de la MT-03. II intègre le strict minimum de voyants : clignos, phare et point mort. On remarque l'absence d'un compte-tours. Un régime qui donne 118 kg à sec ! On trouve un traditionnel robinet d'essence à manipuler avec prudence lors du passage en réserve : il faut écarter franchement la cuisse pour y accéder. Le starter manuel est placé à gauche du cylindre.

La cure d'amincissement du Rieju est quasi identique. On emporte le minimum pour préserver une fine silhouette de 101 kg à sec. La selle étroite parait plus haute, mais est aussi à 790 mm. Le réservoir jaune flashy semble une prolongation naturelle du cadre. On regrette son bouchon juste vissé muni d'une fausse serrure. Dommage, même s'il n'embarque que 5,5 litres. Le compteur hi-tech digital affiche une liste complète d'informations. Tellement complète, qu'au début on se mélange un peu les pinceaux entre les deux trips, l'horloge, le chrono, les témoins de réserve, le compte tours, etc. Le bouton associé n'arrange pas les choses et l'on doit s'y prendre à plusieurs reprises pour déclencher le défilement des infos. Le starter est à portée de main puisque sa gâchette se situe en-dessous des commodos. Le robinet d'essence est aussi de rigueur pour le Tango.

MODE D’EMPLOI : AUCUN !
Nul besoin d'avoir des années de permis ou d'être un champion de l'équilibre pour conduire ces montures. Telle est la devise de Yamaha et de Rieju en proposant ces armes citadines ! C'est aussi ce qu'on a pu confirmer seulement cinq minutes après avoir enfourché les deux motos ! Comme des mômes, on se lâche un regard complice avant de se faufiler entre les caisses... et c'est à celui qui arrivera à se frayer le meilleur chemin !

Leur prise en main est immédiate. Sur le Tricker, la selle légèrement creusée accueille correctement le popotin du motard. Les repose-pieds assez hauts imposent une assise un peu trop pliée pour les grands gabarits, mais on s'y fait... Le plus déroutant au départ est le serrage des genoux contre le réservoir large comme une allumette. Le kick est un vieux souvenir et le démarreur électrique arrange tout le monde. Le monocylindre de 249 cm' et 19 ch est issu des XT et s'emballe sans nervosité. L'embrayage est très doux et le passage des vitesses se fait rapidement et avec précision. L'étagement court et le couple à bas et mi-régime dispensent le pilote de jouer avec la boîte. Un régal ! Ça tracte gentiment mais suffisamment pour trouver ça marrant !

Le Tango s'enjambe comme un vélo. Enfin presque... II est plus sage de redresser la moto avant chaque départ afin de ne pas se faire surprendre par le retour de béquille automatique. Votre cheville vous en remerciera ! Son moteur, un petit mono de 12,5 ch n'est autre que celui de la Yamaha XT 125. La petite espagnole souffre d'une boîte un poil trop dure, sans toutefois nuire exagérément au verrouillage des vitesses. Disposant aussi de rapports courts, sa plage d'utilisation efficace commence dès les premiers tours/min. Si l'on pousse le moteur dans les hauts régimes, il a tendance à s'essouffler assez vite. Rien d'étonnant pour un monocylindre! Mais sa motorisation n'est pas radine pour autant et procure bien des plaisirs... pour un 125 !

Si le cache-cache urbain entre les voitures permet de bonnes parties de fous rires, circuler en périphérie va compliquer les choses. Malgré des cylindrées qui autorisent le Tango et le Tricker à emprunter voies rapides et autoroutes, aucun des deux n'est réellement fait pour se déplacer ainsi ! Pour plusieurs raisons à commencer par la bagarre entre poids lourds et moto : avec une vitesse (compteur, donc vraiment maxi !) de 105 km/h pour le Rieju et 120 km/h pour le Yamaha, il
devient chose courante d'apercevoir dans ses rétros, le routier dans sa cabine en train de ruminer parce que vous le gênerez sur sa voie de droite. Et si le Tricker parvient à s'en sortir au jeu de l'aspi, le Tango abandonne tout duel ! Autre point critique sur de telles voies, les directions très légères louvoient si on ne prend pas l'indispensable précaution de ne pas du tout s'accrocher au guidon : pas facile avec leur poids plume... Pas très rassurant de rouler sur autoroute avec un guidon qui se balade de gauche à droite ! Mais il est évident que ces machines se destinent à d'autres terrains.

QUALITÉS URBAINES INDÉNIABLES
Une fois à l'intérieur de la ville, la petite espagnole et la japonaise s'expriment différemment. On sent tout de suite que ces machines ont besoin d'obstacles pour s'exprimer. Ainsi, on traque les skateurs pour pister leurs spots. Et à peine arrivés sur un lieu où les marches bloquent l'entrée d'un parc, nos positions changent et nos machines aussi... C'est comme ça qu'on s'est retrouvé debout sur les cale-pieds à monter et descendre les escaliers sans même s'arrêter! On fait demi-tour entre deux marches grâce à l'important angle de braquage, on marque une pause en surplace, on jette la roue avant dans le vide puis on se laisse aller. On se livre à quelques sauts sans voir la hauteur qui nous sépare du sol, facile... Les quelques passants, habitués à la présence des vélos ou des skateboards, sont intrigués par la facilité de franchissement de nos deux jouets. Pourtant, on n'a pas 15 ans, on ne sèche pas les cours de maths, non, mais il n'y a pas d'âge pour ces enfantillages... C'est juste par politesse envers les clients de la terrasse d'en face, que nous stoppons notre récréation une petite heure. Les quelques rues qui nous séparent d'autres spots ne suffisent pas à nous calmer. Le Tango profite d'un excellent freinage pour se pointer au feu sur la roue avant. Son très bon mordant et sa puissance donnent confiance, contrairement au Tricker qui demande à ce qu'on tire franchement le levier pour obtenir de la puissance. Le freinage arrière à simple disque se dose convenablement sur chacune des machines. Les suspensions du Tricker offrent une étonnante tenue de route, presque supermotard, où il est difficile de trouver les limites. Le Tango hérite de suspensions fermes qui incitent à une conduite plus sage. Mais les pneus enduro montés d'origine sur nos deux acrobates les rendent imprécises sous la pluie.

Très peu bruyants, le Tango ou le Tricker font jeu égal aussi côté conso. Quelques pièces de monnaie suffiront pour le plein : 4l / 100 km pour le Yam' contre 3l / 100 km pour le Rieju. Mais en raison de leurs faibles réservoirs, le Tango 125 et le Tricker 250 interdisent les grandes excursions hors des villes. Malgré tout, les petits sentiers accueilleront volontiers ces espèces de trials sans grosses difficultés.

BILAN
Ces machines incitent à tellement de fantaisies qu'il faut se raisonner pour ne pas faire n'importe quoi, n'importe où. On doit le respect à autrui. Attention à ne pas se laisser emporter par la facilité de ces délirantes petites motos. Reste qu'à 4 495 € le Tricker ou 2 799 € le Tango, ça fait cher le jouet... Personnellement, je choisirais plus un Tango pour la ville qu'un scooter... histoire de me défouler chaque fois que l'occasion se présente, ou réinventer chaque jour mon trajet boulot-dodo, sans rester forcément sur le bitume. Une garantie de début de journée souriant ! *

Julien LESSIGNY

* On est d'accord ;-)

Rectifications :
  • Le bouchon d'essence est muni d'une VRAIE serrure !
  • Toujours pas de témoin de réserve ni d'horloge à ce jour !

26 décembre 2006

Attention fragile !

Attention lorsque vous faites votre plein. Il y a autour de l'orifice une sorte de cuvette : nettoyez bien les coulures d'essence qui s'y trouveraient éventuellement.

Car la peinture choisie pour le réservoir supporte mal l'essence...


C'est malin :-( .

25 décembre 2006

Photo géante

Une photo du prototype. Vous savez, le truc orange qu'on ne verra pas sur les routes...


Du vu et revu. Sauf que là, c'est king-size : 3.328 x 2.362 pixels !

Pour ceux qui voudraient se faire un poster ;-). Quoique, il y en a un chez votre concessionnaire Rieju, un - vrai - poster de la - vraie - moto, et il est plutôt mieux (désolé, je n'ai pas trouvé le scanner de 1m pour le partager avec vous...).

24 décembre 2006

Une sauterelle à Marseille

Une jolie série de photos de la Tricker a été prise à Marseille. C'est celles que l'on trouve (en partie) sur le site de Yamaha France, et reprises un peu partout.

Ces vues très citadines me font penser à mon combat quotidien ;-)


Vous pouvez les voir au milieu de 46 photos de la Tricker sur un site polonais... Question : une Tricker, ça vaut combien de SMIC en Pologne ?

23 décembre 2006

Un Tanguero* averti en vaut deux

La Tango est une moto de qualité correcte (par rapport à son prix, bien entendu...).

Mais au niveau de la distribution, il y a peut-être (j'ai dit peut-être ;-) un léger problème. Ces motos ne sont pas distribuées par de grandes concessions, mais par de plus petites, habituées à vendre des 50 cm3 (des vendeurs de mobs**, quoi !).

Et il y a apparemment à redire sur certains de ces concessionnaires. Deux acheteurs, que j'ai "rencontré" sur mon forum favori Big Wheels Addict, ont eu des déboires.

Un en a eu de très sérieux : boîte qui pisse l'huile, batterie ne chargeant pas, phare tordu... Inadmissible pour une moto neuve !

Un autre un beaucoup plus léger : embrayage collé au départ du magasin...

C'est donc le moment de vous prévenir ("Mieux vaut..."). Il y a dans le livret de garantie une page concernant la "révision pré-livraison". Vous devez la signer, et votre mécano aussi (surtout !).

Ces motos sont fabriquées plusieurs semaines avant de vous arriver. Elles sont transportées, et donc exposées à des manoeuvres peu délicates. Elles peuvent donc comporter des problèmes, et cette révision sert donc à détecter, et éventuellement résoudre ces problèmes.

Voici le bordereau :


Lisez-le. Et lorsque vous prendrez livraison de votre moto, assurez-vous que toutes ces vérifs ont bien été faites. Pour que vous n'ayez que des bons souvenirs de votre Tango.

* Tanguero : appellation contrôlée ;-) , mais libre de droits...

** "vendeur de mob" n'est absolument pas péjoratif. C'est un beau métier lorsqu'il est fait sérieusement, ce qui est heureusement la majorité des cas.

Encore quelques photos

La Tango est en vente sur internet. Un site de vente de motos en ligne la propose, et nous montre par la même occasion des images de la belle, dans un coloris que j'affectionne tout particulièrement ;-) .




22 décembre 2006

Petit Papa Noël...

J'aurais aimé que tu n'oublie pas mes gros souliers, en y mettant par exemple de jolis accessoires pour ma moto. Mais non, ça ne sera pas possible. Pas parce que je n'ai pas été suffisamment gentil, mais parce qu'il n'existe pour le moment aucun accessoire spécifique à la Tango (ah, si, le top-case ; nooon, paaas le top-case !).

Mais ça va venir. Un espoir ? Il commence a y avoir des trucs sympas pour notre cousine :


Par exemple cette double sortie d'échappement sous la selle (trouvaille d'un accro, comme moi, du forum Big Wheels Addict). Certes, cela ne vaut pas celui du concept-bike Tricker Pro, mais bon, c'est joli quand même, non ?

Pour la Tango, on attendra Noël prochain !

21 décembre 2006

Tango Pro

Ça y est, ça parait officiel*.

Celle que l'on a découvert sur le site de l'importateur tchèque de Rieju sous le nom de Tango Fun va être commercialisée en France, dès ce mois ci apparemment (le site relatant l'info parle de décembre, je suppose qu'il s'agit de décembre 2006 ?).


Qu'on se le dise, elle s'appelle maintenant Tango Pro ! Et elle coûtera 250 € de plus que la version de base.

Au menu, pleins d'accessoires anodisés orange, et des disques de frein "wave".

* source Motor Infos (site nécessitant une inscription gratuite)

19 décembre 2006

Influence méconnue

Lorsque vous dites "Rieju", on vous répond "Hein ? Quoi ?". On croit même que c'est chinois, avec un nom comme ça !

Pourtant, comment nier que cette marque légendaire a marqué irrémédiablement l'histoire mondiale de la moto ;-) .

Ainsi, la Confederate Hellcat, que l'on considère aujourd'hui comme un must,


n'est en fait qu'une pâle copie de la Rieju 175 de 1953.


Alors, hein, bon ;-)

18 décembre 2006

Yamaha enduro

Enrique, des Baléares, vend sa moto.

C'est une 125 Yamaha enduro. Quoique...


En y regardant de plus près ;-)

17 décembre 2006

Neige

Ça y est, j'ai trempé mes crampons dans la neige (avec quelques semaines de retard sur Slyamigo)!

Je me balladais dans le massif de Belledonne, au dessus de Grenoble. Une (toute) petite route, repérée sur Viamichelin, devait me mener au col de Pré-Long.

Au bout de quelques km : "ROUTE BARRÉE". Tant mieux, je serais plus tranquille ;-) . Je continue, tranquille en effet. La route suit un torrent, c'est très joli.

Encore quelques centaines de mètres et je comprends : la route ne fait plus qu'un mètre de large, le reste est dans le torrent :-O .

Un mètre, ça me suffit largement :-D donc je continue... C'est de plus en plus beau, et je vois apparaître la neige sur les côtés, puis sur la route, qui ressemble d'ailleurs de plus en plus à un chemin forestier.

Encore 300m et j'arrête : à basse vitesse, on tient sur les Bridgestone, mais je ne veux pas tenter le diable et je redescends, tout heureux de mon escapade.

J'y reviendrais au printemps, et je le passerais, ce col ! Et j'espère que j'aurais un appareil à photo numérique, cette fois, c'est trop dommage de ne rien ramener...

Maladie infantile

C'était inévitable. De la même manière que tous les enfants ont un jour la rougeole, la Tango a contracté une maladie qui n'épargne aucune moto.

J'ai nommé la topcasite. Symptôme : un gros bouton noir sur les fesses :-(


C'est très triste (j'aime paaas les top-cases !), mais, heureusement, toutes ne l'attraperont pas ;-)

Vu sur le site de l'importateur tchèque de Rieju. Ce site est très vivant (voir l'annonce de la Tango Fun), contrairement au site de la maison mère, qui paraît en état de mort clinique depuis plusieurs mois...

16 décembre 2006

Petite soeur

Encore une photo de Tango :


Bon, d'accord, encore une photo. Mais... en y regardant bien, il y a des détails qui interpellent :


  • Déjà la couleur : je croyais que Rieju ne l'avait pas sorti en orange ?
  • Et puis la selle : elle est bicolore ?
  • Et cette première partie de pot d'échappement ? Avec cette forme ventrue caractéristique : une Tango 2 temps ?
  • Et puis, et puis... Il n'y aurait pas comme un radiateur devant le moteur ?

?????

Eh oui, vous ne révez pas, une future Tango 2 temps. J'en vois qui s'enthousiasment déjà : une concurrente des Yamaha 125 DT, et autres petites bêtes à poil vif ?

Ben, non. C'est effectivement une future Tango, moteur 2 temps, mais 50 cm3 !

Avant, Rieju s'inspirait des ses meilleures 50 pour en faire des 125. Maintenant, c'est l'inverse : prenez une 125 Tango, changez le moteur pour un 2 temps Minarelli (donc Yamaha) à refroidissement liquide et une boîte 6. Et le tour est joué !

Quand je pense que je vais bientôt me faire gratter au feu rouge par un gosse avec sa Tango 50 débridée :-( .

Il n'y a plus qu' à espérer une grande soeur : une Tango avec un moteur de 250 Tricker !


source : Mob & Cyclo Magazine - n° 124 - Décembre 2006


15 décembre 2006

Finesse

Je retombe sur cette photo dans mes archives...

J'ai beau la chevaucher tous les jours, je n'en reviens pas :


Rien ne dépasse. Imaginez-vous au guidon de ÇA dans les embouteillages, une centaine de kilos, un rayon de braquage monstrueusement petit...

Et le guidon qui passe au dessus des rétros des voitures ! C'est simple : le mot "bouchon" est rayé de votre vocabulaire.

Vraiment une autre façon de voir la ville...

A comparer avec ça :


Vous savez, la grenouille qui veut se faire aussi chère... euh non... grosse que le boeuf. La 125 Varadero de Honda. Meilleure vente des motos 125, un poids de 650 BMW, rien dans le moteur en dessous de 8.000 tr/mn, 75% plus chère qu'une Tango...

Mais bon, reconnaissons le, bien meilleure pour faire de la route. Il en faut pour tout le monde, et c'est tant mieux ;-)

13 décembre 2006

Le prototype : revue de détail

Je viens de mettre à jour le sujet "Le prototype".

J'y ai ajouté 20 photos de détails.

Certes, le proto, comme expliqué dans le sujet, diffère sur quelques points, mais ces détails correspondent tout à fait au modèle final (hormis le sabot, la casquette du phare, les inscriptions Rieju sur le carter moteur et le bras oscillant, les catadioptres latéraux et les couleurs...).

Juste une dernière chose : maintenant que je revoie ce phare et ce compteur nu, je me dis qu'il faut que je vous montre comment c'est maintenant : c'est mieux !

Visiblement, ils n'avaient pas reçu la pièce le jour des photos ;-). Ça c'est du flux (trop) tendu !

10 décembre 2006

Citadins... passez à la 125 !

Vous êtes déjà nombreux à le faire, ou à l'avoir fait...

Mais il est vrai que l'avenir de la circulation en ville, ou proche périphérie, est à la 125 cc, que tout un chacun (ou presque) peut conduire avec son permis voiture.

Passons sur les inconvénients. La pluie ? Combien de jours par an pleut il réellement le matin à 8h30 ? Beaucoup moins que l'on croit (sauf dans certaines régions, que par charité chrétienne je ne nommerais pas ; je pense qu'ils en ont un peu marre de se faire charrier, nos amis de la ... ou du ... ;-). Le froid ? Honnêtement, 50 bornes à 130, ça réfrigère. Mais 15 minutes à 50-60 km/h maxi, c'est nettement vivable, même par 0°.

Les avantages, maintenant ?


  • Évident : le gain de temps. Adieu les bouchons !
  • Le plaisir! J'ai personnellement transformé 20-25 mn d'énervement en 15 mn de détente, et ce quatre fois par jour.
  • Le stationnement facile. Plus de temps perdu à chercher une place, plus de créneaux gonflants ("Est-ce que ça va vraiment rentrer ?").
  • Donc plus de parc-mètres, et plus de PV pour parc-mètre impayé (sauf peut-être à Paris ou on peut se prendre une prune pour stationnement sur le trottoir ; heureusement les villes de province n'en sont pas là !).
  • Faites la nique (si, c'est poli ;-) aux ralentisseurs qui fleurissent partout. Pour certains, on passe à coté. Pour d'autres, on amortit avec les jambes. Plus la peine de trop ralentir (sauf s'il y a une école, hein!), ou de faire la grimace en entendant sa voiture souffrir...
  • Prenez des raccourcis impossibles en voiture (genre, la petite impasse où ils ont posé 3 rochers au bout pour faire ch...).
  • Terminé les 2 points perdus pour ceinture non attachée. Ou alors, il faut, par exemple, ne pas mettre son casque. Mais là, il faut vraiment être très c... (ou habiter dans une région que, par charité chrétienne, je ne nommerais pas, et où il ne pleut pas souvent ;-)
  • Terminé les 3 points perdus pour téléphone au volant. Ou alors, il faut monter un système de téléphone Bluetooth dans son casque. Mais là, il faut vraiment être très c... (sympa le copier/coller !). La conduite en moto nécessite encore plus d'attention qu'en voiture, no comment...
  • En hiver, plus de pare-brise à dégivrer le matin ! Et puis, plus la peine de pester parce que le chauffage commence à marcher juste à la fin du trajet ! Là, il fait froid du début à la fin (donc on s'habille en conséquence ;-).
  • Et pour finir, last but not least, l'économie ! Faite le calcul : prix d'achat + assurance + conso : 2 à 3 fois moins que votre caisse. Important au moment de se décider à acheter (ou racheter) une 2ème voiture. J'hallucine à chaque fois que je mets mes 5,60 euros de SP95 pour faire ma semaine de boulot (30 bornes par jour quand même !).

Alors ?

Olé !

Les espagnols n'ont pas fini de nous surprendre. Après des années ternes sous la dictature, ce pays a explosé depuis 1978. Il est depuis l'un des pays les plus créatifs d'Europe, à tous les niveaux : cinéma, musique, mode, design... et depuis peu : moto !

Ainsi, si Rieju nous a sorti une Tango joliment dessinée, d'autres fabricants espagnols se lâchent aussi ! Attendez-vous à voir prochainement arriver un nombre impressionnant de belles 125 signées Derbi.

Ça va commencer dès Janvier 2007 avec la Cross City :



Puis viendront d'autres modèles :

Mulhacen



Senda Terra



Freexter



Et tout ça à des prix raisonnables !

En 2007, nos rues seront plus belles... Olé !

09 décembre 2006

Vélo...

La 125 Tango est maniable comme un vélo...

Ça doit être de famille :



MODELO N°1

C'est en 1947 que fut fabriquée la première RIEJU avec moteur à explosion. Il s'agissait d'une bicyclette avec un moteur Serwa français, placé sur le côté de la roue arrière. C'est un moteur à quatre temps, de 38 cc. et qui développait une puissance d'1 c.v., ce qui permettait d'atteindre 40 km/h.

source : site Rieju

Occasions : ça démarre...

Ça y est : les premières Rieju Tango d'occasion commencent à arriver...


Une occasion (arf !) pour découvrir cette moto pour encore moins cher ;-) .

Aventure 125

Je viens de (re)découvrir le blog de Slyamigo : Aventure 125.

Ce Tiwiste* savoyard fait de bien belles ballades en montagne, et nous en ramène de splendides photos :


J'espère que nous ferons quelques randos ensemble! (Au printemps, parce que en ce moment, ça caille. Je suis en train de me réchauffer devant un bon café, suite à ma sortie de ce matin : pluie, brouillard, 3-4°, limite neige... Glagla ;-)

* heureux possesseur d'une Yamaha TW. Voir le sympathique forum "Big Wheels Addicts"

08 décembre 2006

Retour en grâce !

Après avoir été banni de Google, le blog refait son entrée directement à la 7ème place des pages francophones ! (On croirait entendre le hit-parade !)

Ce black-listage temporaire peut avoir à mon avis 2 raisons :


  • un problème technique (toujours possible)
  • une tentative de modif de Blogger pas appréciée (rappelons que Google est le propriétaire de Blogger). Ne goûtant guère la barre Blogger imposée en haut du blog (et en particulier son détestable libellé "RECHERCHER LE BLOG", en lieu et place de "CHERCHER DANS CE BLOG" en bon français), j'ai bricolé les Cascading Style Sheets pour que cette barre disparaisse. Manoeuvre impeccable, mais peut-être non conforme au contrat. En effet, Blogger offre un service correct et gratuit, et ceci comporte au moins la contrepartie que son nom apparaisse quelque part...

Quoiqu'il en soit... Champagne !

Précision : je ne cherche pas le classement pour la gloire, mais je préfère que le seul site qui parle de la Rieju Tango soit visible à ceux qui cherchent des infos sur cette moto ;-)

06 décembre 2006

Revue de presse # 6

Vu sur un site que je ne connaissais pas (nouveau ?) : 125.motor-infos.com...

Un article complet sur la Tango, avec photos et vidéo (? que je n'ai pas réussi à voir...). Attention : le site nécessite une inscription (gratuite).


On peut y lire (entre autre) :


NOUVELLE PARTITION POUR LA VILLE

...

De prime abord, cette petite Tango sort donc de l’ordinaire. La moto, construite autour du cadre et du moteur, semble ainsi réduite à sa plus simple expression avec un design épuré et un style qui se rapproche d’un gros VTT motorisé. Compacte, fine et originale, elle attire les regards au moindre arrêt. La recette mijotée par Rieju est d’autant plus alléchante que la Tango profite de sa légèreté et de son gabarit pour s’illustrer en ville, mais aussi de ses pneus à crampons intermédiaires (19 pouces à l’avant et 16 à l’arrière) qui lui autorisent quelques incursions en chemin. Le trial urbain s’inscrirait-il comme le trail du futur ? A vous d’en juger…

...



La Tango obtient in fine la note de 8/10. Pas mal pour une débutante...

05 décembre 2006

Ordinateur de bord : mode d'emploi

J'ai failli appeler ce post : "Compteur numérique : mode d'emploi".

Mais non, ne boudons pas notre plaisir, c'est bien d'un "ordinateur de bord" dont il s'agit. Bon, simple, mais quand même...

Je vous ai expliqué que dans la doc fournie avec la moto, c'est "rien, nothing, nichts, nada, woualou !".

Alors, rectifions.

Tout part de pressions sur le bouton "Trip" qui est à gauche du guidon :


Commençons par le commencement :


1/ A l'arrêt, pression > 10 secondes :

Réglage du compteur (voir post "1878").

Pression > 3 secondes : passe sur les réglages successifs : circonférence de la roue arrière en mm -> km/h ou mph -> nombre d'impulsions par tour de roue -> nombre d'impulsions par tour moteur.

Puis pression normale (env. 1 seconde) : permet de régler la fonction sélectionnée.

NE PAS ALLER DANS CES MODIFS : ÇA NE SERT A RIEN, A PART A DÉRÉGLER SON COMPTEUR !

2/ N'importe quand, pression env. 1 seconde :

Permet de passer d'un affichage à l'autre :

TOD -> RPM -> TD -> LAP -> AVE

soit :

TOtal Distance (km total) -> Revolutions Per Minute (tours/mn)-> Trip Distance (km partiel) -> LAP (temps au tour) -> AVErage (moyenne)

A noter : le compte-tours est toujours affiché sous la forme de barrettes (non, on ne rigole pas; pas trouvé d'autre mot pour "petites barres"). Mais le nombre précis de tours/mn ne s'affiche que si on est en affichage RPM.

3/ Lorsque l'on est en affichage TD, LAP ou AVE, pression > 3 secondes :

Remise à zéro de ces trois totalisateurs. Ils sont tous liés, et comptent les km, le temps effectif de roulage, et la moyenne effective (c.à.d. en ne comptant pas les temps d'arrêt) à partir de cette remise à zéro.


Voilà, j'ai (encore ;-) fait le boulot de Rieju. J'espère que ça pourra vous servir !

03 décembre 2006

Un air de famille...

Un design moderne, sobre et efficace, une vraie polyvalence, un poids léger, une hauteur de selle limitée... Ça me rappelle quelque chose...

En un peu plus gros.

BMW G 650 X Country. 53 ch pour 148 kg (un peu moins qu'une 125 Varadero!). Sur vos écrans en mars 2007.


Presque aussi bien qu'une Tango ;-)

Montagne !

Enfin !

En fin de rôdage, je me suis offert mes premières ballades en montagne. Il faut dire que la montagne (la Chartreuse pour être plus précis) commence à environ 500 m derrière chez moi.

J'ai donc attaqué la côte, et me voilà parti vers un vrai régal. Certes la puissance est un peu limite quand ça monte fort, mais sur les petites routes, ça n'est guère pénalisant car de toute manière les virages ne s'enchaîneraient pas à plus de 65-70 km/h. C'est là aussi qu'on ne regrette pas le poids-plume de la Tango...

Les prises d'angle sont géniales, les Bridgestones bien accrochés au bitume, pif-paf, un virage en appelle un autre... Un vrai plein de sensations, grâce au comportement facile et au freinage parfait : descente à fond entre les courbes, en confiance, excellent !


Pour la première sortie, je suis monté prendre l'air à 1.600 m (à une bonne demi-heure de chez moi ;-) . Corenc, Le Sappey en Chartreuse, le Col de Porte, les Bergeries, au pied du Charmant-Som. L'air était frais la haut : du vent, quelques degrés au dessus de 0°. La vue superbe...


J'en ai remis une couche aujourd'hui, quelques bons kilomètres dans le massif de Belledonne. Vivement que la température remonte : j'en salive d'avance. Avec la Chartreuse, le Vercors, l'Oisans à portée de roue, les randonnées vont être agréables (il me faudra juste pointer sur les cartes l'emplacement des stations-services, une tout les 140 km minimum !).

J'espère qu'on les fera ensemble, si votre route vous amène vers Grenoble !

02 décembre 2006

Sympathie...

La Tango est une moto qui attire la sympathie. Hormis les réactions de machos incrédules, elle suscite plutôt une curiosité très positive.

Plusieurs fois, quand j'étais en ville, j'ai été abordé par des passants : "C'est sympa ça ! C'est nouveau ? ".

Et s'ensuit une conversation sur la Tango, sur les motos qu'on a eues, celles qu'on aura pas. Etc.

Voilà. C'est tout. Mais c'est déjà pas mal ;-)

Motos de filles (suite)

Nos "sauterelles" sont résolument à l'opposé des racers bodybuildés qui font la joie de nombreux motards. Elles sont fines, légères, élégantes, et donc finalement assez peu "viriles".

Mais elle n'en sont pas moins de formidables jouets, et les essayeurs de la presse sont unanimes sur le plaisir de les conduire, quelque soit son sexe!

Yamaha, le concepteur de notre cousine Tricker, assume même parfaitement ce coté unisexe sur son site japonais. Il affiche des avis d'utilisateurs, et même d'utilisatrices. Quel courage ;-)


Comme je concluais le post précédent sur le même sujet :

Welcome to the XXIth century !

01 décembre 2006

Revue de presse # 5

Un essai complet de la Tango (Planète 125 - n°47 - sept./oct. 2006 - p.26 & 30)




DANSER SANS TRICKER

Ceux qui regrettent que la sympathique Yamaha Tricker ne soit pas accessible avec le permis B vont pouvoir se réjouir. En exploitant son monocylindre 125 déjà éprouvé sur les NKD et RS2, le constructeur espagnol Rieju propose un concept semblable, à mi-chemin entre le trail urbain et la machine de randonnée.

La gamme Rieju s'agrandit de bien belle manière avec cette petite Tango, moto de loisir pouvant très bien s'accommoder du titre d'utilitaire urbain. Esthétiquement plus civilisée que le trail MRX, mais sachant comme lui jouer la carte de la polyvalence, la Tango est en effet aussi à l'aise sur le bitume et les pavés que dans les petits chemins de campagne. Comme le roadster NKD et la super sportive RS2, c'est le bloc Yamaha à culasse deux soupapes qui propulse la petite ibérique. Ce moteur refroidi par air n'est certes pas à la pointe de la technologie, mais il présente quelques avantages non négligeables. Il jouit d'une réputation de fiabilité enviable, son niveau de performances est parfaitement adapté à la Tango, et il est surtout économique à l'achat comme à l'usage.

A LA LOUPE
Rieju a soigné sa petite dernière, la dotant d'un équipement de qualité. La partie cycle fait notamment appel aux solutions les plus modernes. Deux disques dont un de 260 millimètres à l'avant pincé par un étrier double piston à fixations radiales, fourche Paioli, cadre simple berceau combiné à deux poutres périmétriques en acier, ou encore mono-amortisseur arrière en position centrale monté sur biellette de renvoi... Pour une moto vendue moins de 3 000 euros, l'effort est louable. Pour l'instrumentation, les concepteurs ont opté pour le tout-numérique. Cela manque un peu de charme, mais c'est efficace. Jauge à essence, compte-tours, trip partiel, pendule, il ne manque rien. On dispose même d'un ordinateur de bord commandé depuis un contacteur situé sur la poignée gauche. On note par ailleurs la présence d'une commande de starter à retour automatique située au guidon, facilitant les phases de mise en route. Cette dernière s'effectue à l'aide d'un démarreur électrique, mais un kick est également disponible, une solution aussi antique que pratique en cas de panne de batterie. Quelques mots encore pour signaler que le Neiman que l'on actionne depuis le contacteur verrouille la direction vers la droite, ce qui n'a le mérite que d'être inhabituel, et que la béquille latérale à retour automatique nécessite quelques attentions : comme sur la plupart des modèles Rieju, le retour est trop violent et il faut veiller à bien poser la moto avant de la quitter.

A L’USAGE
La prise en main de ta Tango s'effectue bien plus facilement que de s'essayer à quelques pas de la célèbre danse argentine ! La position de conduite est naturelle, rappelant celle de n'importe quel trail bien conçu, mais on profite d'une hauteur de selle moins importante (790 mm), ce qui devrait mettre à l'aise les conducteurs de petite taille. En revanche, concernant la selle justement, on s'aperçoit très vite qu'elle manque de moelleux, fait qui se , confirme après quelques kilomètres. Pour ceux qui ont le fondement fragile, prévoir un coussin ! Le reste est plus convivial. La boîte de vitesses à cinq rapports est douce et précise, permettant d'exploiter au mieux le petit monocylindre émettant une mélodie rauque plutôt agréable. Si ce moteur manque de puissance pour animer la sportive RS2, il va comme un gant à la Tango, qui s'effarouche bien moins de ses vibrations à hauts régimes, et de son manque d'allonge. Il autorise une vitesse de pointe de 103 kilomètres/heure réels, ce qui est très bien pour un trail, d'autant que la stabilité à haute vitesse n'est pas exceptionnelle. Comme avec la plupart des motos de ce type, la direction devient sensible lorsque la vitesse augmente, et peut même, sur certains mauvais raccords, générer des réactions plus désagréables que dangereuses. Mais cette sensibilité du train avant n'a pas que des désavantages. En ville, la Tango se montre très agile, et comme son gabarit est somme toute modeste, elle se faufile dans la circulation avec une facilité déconcertante. C'est en tout cas en utilisation urbaine que la petite Rieju révèle tous ses talents. Avec son moteur reprenant bien à bas et mi-régimes, son dispositif de freinage très convaincant (même si certains trouveront que l'arrière manque un poil de progressivité), et la facilité avec laquelle elle se conduit, la Tango est un outil affûté pour les citadins pressés.

HORS DES SENTIERS BATTUS
Comme la Tango appartient à la famille des trails, on se devait de l'emmener dans la nature pour juger de son comportement hors bitume. Là, nous avons été agréablement surpris par l'efficacité des pneus dont le profil nous semblait peu adapté à la terre. En fait, ils se comportent sainement, et si la Tango n'est pas experte en tout-terrain, elle s'accommode très bien des chemins non-carrossables et s'avère être finalement une moto de randonnée très sympathique, Elle profite surtout de sa partie cycle rigoureuse. La rigidité du cadre et la qualité de l'amortissement (de plus, le mono-amortisseur arrière est réglable) permettent d'emprunter les chemins de traverse en toute sérénité. Il est d'ailleurs à noter qu'un carter
de protection pour le bas moteur est disponible en option, donnant à l'engin un peu plus encore d'aptitudes au hors-piste. C'est l'un des points les plus positifs de la Tango qui, malgré une esthétique raffinée, a su conserver toute la polyvalence généralement prêtée au genre pu elle représente.

UNE RÉUSSITE
L'arrivée de la Tango est une bonne surprise. Son seul véritable défaut est de manquer de confort, mais, pour le reste, c'est une moto très efficace renouvelant avec bonheur le segment trail. Le tarif étudié auquel elle est proposée ne gâche rien. À 2 799 euros, elle rentre en compétition avec les Derbi Senda, Honda XR-L et autre Yamaha XT, des concurrentes contre lesquelles elle oppose de solides arguments…

Philippe Moal


Rectifications :
  • Contrairement à ce qui est dit, il n'y a pas de jauge à essence, ni de pendule !
  • Le Neiman bloque bien la direction vers la gauche ! C'est un détail, mais quitte à être complet.
  • L'amortisseur arrière n'est pas réglable (mais le système de biellettes tempère beaucoup ce manque).